Chapitre I : Du Conclave
On peut considérer que le Conclave est en fait une évolution de ce qui était, il y a de cela plusieurs siècles, les réunions philosophiques et religieuses. Avec le temps et l'expansion du bouddhinsme et du choedaarisme, ces réunions se sont organisées pour devenir une assemblée des plus grands sages et des philosophes et religieux les plus influents du monde Choedaariste et Bouddhinste connu.
Les personnes faisant partie du Conclave sont le plus souvent nommées par le Namdak lui-même, en fonction de leur réputation, et sont conviées à faire part au Namdak de leur accord ou de leur désaccord quant à cette nomination.
Le Conclave siège la plupart du temps au Grand Temple Nyima du Mnibet, et se réunit ponctuellement et pour une durée indéterminée sur demande du Namdak, qui peut être influencé par l'un des membres du Conclave si celui-ci juge utile la réunion.
Le membres du Conclave se réunissent souvent pour des discussions sur divers sujets aussi bien philosophiques que religieux, ou même d'autres sujets. Le Conclave peut également se réunir pour prendre une décision sur l'organisation du bouddhinsme ou sur des faits et événements en rapport avec le bouddhinsme et le Choedaarisme. Le Conclave est la plus haute instance religieuse et philosophique, et c'est pour cela que les bouddhinstes et les choedaaristes sont fortement conviés à être en accord avec ses décisions.
Les représentants des Congrégations micromondiales sont également considérés comme des membres du Conclave.
Chapitre II : Des Congrégations
Dans chaque pays où leur religion est présente, les bouddhinstes se réunissent en congrégation, tout comme les choedaaristes. Le plus souvent, les congrégations bouddhinstes et choedaaristes d'un même pays ne font qu'une, étant donné le lien étroit entre le mouvement philosophique et le mouvement religieux.
Les congrégations ont le même fonctionnement et les mêmes buts que le conclave, mais uniquement à l'échelle du pays de la dite congrégation. Ainsi, la personne présidant la congrégation, à la manière du Namdak dans le cas du Conclave, est le bouddhinste ou le choedaariste reconnu par ses pairs comme étant le plus sage, et ce aprés de nombreuses discussions des grands noms religieux et philosophiques d'un pays.
Chapitre III : De la Nomination
Différentes nominations au sein des mouvements choedaaristes et bouddhinstes existent, comme nous avons pu le constater dans le chapitre I de la religion, où les personnes suivant le choedaarisme sont considérés comme étant des disciples, et les religieux bouddhinstes comme des adeptes. Mais ils existent d'autres nominations que nous allons rencontrer dans les parties suivantes.
A] Des Maîtres
Tout disciple ou adepte ayant achevé son Abhisheka et l'Union qui s'ensuit pourra acquérir le statut de Maître, signifiant qu'il a acquis une maîtrise des principes et doctrines philosophiques ou religieuses, étant donné que ce terme vaut aussi bien pour les deux mouvements, uniquement si celui-ci prend la responsabilité de s'occuper de l'Abhisheka d'un disciple ou adepte, ou même de plusieurs.
B] Des Bozus
La plupart du temps, un Bozu est un adepte faisant partie d'une communauté de Bozu vivant à l'écart des hommes, dans des monastères, où ils vivent en otarcie et aussi à l'aide de la charité des villages voisins et des pélerins de passage. Les Bozus des monastères consacrent leur vie à l'étude et à la méditation, fin de s'élever spirituellement dans des lieux créés dans ce but.
Mais il arrive parfois qu'un Bozu quitte son monastère afin de parcourir le monde, à la manière d'un Namdak Jigme Khedup (voir Culture Chapitre II-1), mais en voulant faire part de sa sagesse et de sa connaissance du choedaarismeaux hommes qu'il rencontre et en se sustentant de leur charité.